Oradour-sur-Glane

Am 10. Juni 1944 wurde Oradour-sur-Glane, 22 Kilometer nord-westlich von Limoges gelegen, durch ein SS-Panzerregiment ausgelöscht. Bis zu diesem Zeitpunkt blieb der kleine Ort vom Krieg verschont. Aber dieser eine Tag veränderte alles.

Die SS umstellte den Ort und trieb kurze Zeit später alle Einwohner und Tagesgäste auf dem Marktplatz zusammen. Frauen, Kinder und Männer wurden anschließend getrennt. Die Frauen und Kinder wurden in die Kirche geführt, die Männer wurden auf mehrere Scheunen aufgeteilt.

Die SS-Männer eröffneten das Feuer und schossen in die Scheunen. Es gab nur eine Hand voll Männer, die überlebten und fliehen konnten. Auch in die Kirche feuerten die SS-Männer mit ihren Maschinengewehren und warfen Handgranaten. Mit einem Sprung aus dem Kirchenfenster konnte sich eine Frau retten. Sie war die einzige Überlebende aus der Kirche.

Scheunen und Kirche und alle anderen Gebäude des Ortes wurden anschließend in Brand gesetzt. 642 Kinder, Frauen und Männer starben an diesem Samstag in Oradour. Das jüngste Opfer war acht Tage alt, das älteste Opfer 90 Jahre. Von Oradour selbst blieben nur Ruinen übrig.

Die Überreste dienen heute als Mahn- und Gedenkstätte. Die Straßen, Wege und Plätze sind gepflegt. Straßenbahnschienen und Oberleitungen existieren noch. Grünflächen, Bäume und Hecken sehen frisch aus. An einigen Häusern stehen die Namen der ehemaligen Bewohner.

Aus verschiedenen Blickwinkeln sieht es so aus, als könnten in den Häusern noch Menschen leben. Erst wenn man durch die nicht vorhandenen Fenster sieht und feststellt, dass es kein Dach mehr gibt, fällt auf, dass nur noch die Außenmauern stehen. Zwischendecken und Dachstühle sind damals verbrannt. Alles, was früher einmal in den oberen Geschossen stand, steht jetzt im Erdgeschoss.

Gerippe von Nähmaschinen, Bettgestellen, Fahrrädern oder Kinderwagen sind noch zu erkennen. Hier und da stehen Autos, stark verrostet, aber noch als Autos erkennbar.

In der Kirche, in der die Kinder und Frauen umkamen, liegt die geschmolzene Bronzeglocke, die vom Turm herabstürzte. Auch ein Kinderwagengestell steht noch am Altar.

Die Briefkastenschlitze an der Post sind noch zu erkennen, führen aber schon lange ins Leere. An der Straßenbahnstation nach Limoges sind noch einige Kacheln des Ortsnamens vorhanden. Die Bahnstation war früher ein Treffpunkt für Jugendliche.

Heute ist das alte Oradour ein ruhiger Ort.

Francais

Le 10 juin 1944, le village d’Oradour-sur-Glane, situé à 22 kilomètres au nord-ouest de Limoges, fut anéanti par un régiment blindé de la SS. Jusqu’à ce jour, la petite localité avait été épargnée par la guerre. Mais ce jour-là, tout changea.

Les SS entourèrent le village et peu de temps après, ils obligèrent tous les habitants et les gens de passage à se rassembler sur la place du marché. Les femmes, les enfants et les hommes furent ensuite séparés. Les femmes et les enfants furent menés dans l’église et les hommes furent répartis dans plusieurs granges.

Le régiment SS ouvrit le feu et tira dans les granges. Il n’y eut qu’une poignée d’hommes qui survécut et put s’enfuir. Les soldats SS firent également feu sur l’église avec leurs mitrailleuses et jetèrent des grenades. En se jetant par la fenêtre de l’église, une femme put se sauver. Ce fut la seule survivante de l’église.

Les granges et l’église et tous les autres bâtiments de la localité furent par la suite incendiés. 642 enfants, femmes et hommes moururent ce samedi-là à Oradour. La victime la plus jeune n’avait que 8 jours, la victime la plus âgée avait 90 ans. D’Oradour même il ne restait que des ruines.Les restes servent aujourd’hui de lieu de commémoration. Les rues, les chemins et les places sont gardés en état. Les rails de chemin de fer et les caténaires existent encore. Les espaces verts, les arbres et les haies sont toujours présents. Sur quelques maisons, il y a les noms des anciens habitants.

De différentes perspectives, il semble que des personnes pourraient encore vivre dans les maisons. C’est seulement lorsque l’on regarde par les fenêtres qui n’existent plus et que l’on constate qu’il n’y a même plus de toit, que l’on comprend qu’il n’y a plus que les murs extérieurs. Les planchers et les charpentes furent alors brûlés. Tout ce qui se trouvait auparavant dans les étages supérieurs, se retrouve à présent au rez-de-chaussée. On reconnaît encore des carcasses de machines à coudre, de cadres de lit, de vélos ou de landeaux. Ici et là, se trouvent des voitures complètement rouillées, mais que l’on peut encore reconnaître comme étant des voitures.

Dans l’église, dans laquelle moururent les enfants et les femmes, se trouve la cloche coulée en bronze qui tomba du clocher. Il y a encore dans l’autel le cadre d’un landeau.

Les ouvertures des boîtes aux lettres de la poste sont encore reconnaissables, mais conduisent déjà depuis longtemps dans le vide. A la station de chemin de fer en direction de Limoges, on trouve encore quelques carreaux portant le nom de la localité. La station de chemin de fer était autrefois un point de rencontre pour les jeunes gens.

Aujourd’hui, le vieux Oradour est devenu un endroit paisible.

English

On June 10, 1944 a SS tank regiment extinguished the town of Oradour-sur-Glane, which is 22 kilometer northwest of Limoges. Up until this point the little town was saved from war. But one day changed everything.

The SS surrounded the town and drove all its residents and visitors to the market place. Women, children and men were separated. The women and children were lead into the church, the men were split up into several barns.

The SS men opened fire and shot in the barns. There were only a handful of men that  survived and could flee. Even in the church the SS men fired their guns and threw hand grenades. A woman could save herself by jumping out of the church window. She was the only one who survived out of the church.

Barns, church and all other buildings in the town were set on fire. The 642 children, women and men died on that Saturday in Oradour. The youngest victim was 8 days old, the oldest victim was 90 years old. There were only ruins left over from Oradour.

The ruins only serve as memorial- and day of remembrance. The streets, walkways and the places are kept up well. Streetcar tracks and overhead cables still exist. Green areas, trees and bushes look fresh. The names of former residents can be seen on a few houses.

Depending on the angle of vision, it  looks like people still live in the houses. When you first look out of the non existing windows and notice that there’s no more roof, you notice that only the outside walls remain standing. Suspended ceilings and roof- truss were all burnt. All that stood in the second floor is now in the first floor. You can still recognize the skeleton of a sewing machine, the framework of beds, bicycles or baby carriages. Here and there you see heavy rusted cars, but you can still recognize them as cars.

In the church there’s a melted bronze bell which fell from the steeple, where the children and the women died in. Even a baby carriage still stands in front of the altar.

You can still recognize the mailbox opening on the post, but they lead into emptiness. There’re still some tiles of the town name left by the streetcar station to Limoges. The train station use to be a meeting-place for young people.

Today old Oradour is a quiet place/village.